Un étudiant burkinabè a été mis aux arrêts le 1er juin, après avoir appelé sur Facebook, à un génocide contre la communauté Peulh dont des membres se sont engagés dans le terrorisme comme d’autres Burkinabè.

« Le mis en cause, étudiant dans un établissement supérieur de la place, a été déféré à mon parquet le lundi 1er juin 2020. Un mandat de dépôt a été décerné contre l’intéressé qui sera traduit devant le Tribunal correctionnel de Ouagadougou, suivant la procédure de flagrant délit pour répondre des faits d’incitation à la haine et à la violence », a écrit le Procureur du Faso Harouna Yoda, jeudi dans un communiqué.

Il réagissait à la publication sur Facebook, le 30 mai 2020, d’un message appelant à commettre un génocide sur la communauté Peulh.

Selon le Procureur du Faso, l’étudiant risque une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de trois cent mille (300 000) à trois millions (3 000 000) de francs CFA.

Pour les faits de même nature, un étudiant a été condamné par le tribunal correctionnel de Ouagadougou, le 30 octobre 2019 à vingt-quatre (24) mois d’emprisonnement ferme et à une amende ferme de trois cent mille (300 000) francs CFA, note M. Yoda.

Harouna Yoda a rappelé l’ensemble de la population qu’un message incitant à la haine et à la violence quel que soit sa nature ainsi que son canal de publication, n’échappera pas à la rigueur de la loi.

Le Burkina Faso subi de plein fouet depuis 2016, les exactions de groupes terroristes qui recrutent beaucoup dans la communauté Peulh et dans d’autres communautés.

Cette situation a entraîné une stigmatisation accrue de la communauté Peulh.

Agence d’Information du Burkina