Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie a été attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi en Côte d’Ivoire, dans la zone de Kafolo, près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant une dizaine de morts.

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L’attaque a eu lieu vers 2 ou 3 h du matin dans la zone de Kafolo, à 140 km de Ferkessédougou sur la route de Kong.

Le bilan est encore provisoire, mais plusieurs sources sécuritaires font déjà état d’une dizaine de morts et de disparus dans les rangs des forces de défense et de sécurité ivoiriennes. L’armée a déployé des renforts dans la zone.

Cette attaque intervient alors que les armées ivoirienne et burkinabè ont mené depuis plusieurs semaines, une opération dans cette zone.

Intitulée « Comoé », du nom du fleuve qui sépare les deux pays, elle avait entraîné la neutralisation de plusieurs éléments de cette cellule terroriste liée à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.

Cependant, une fuite avait permis à la cellule de dissimuler une partie de son armement et à son chef de s’évaporer dans la nature.

Selon des informations de Jeune Afrique, il s’agit d’un combattant peul, un certain Dramane Sibidé, surnommé « Hamza ».

Il avait été envoyé sur place par Amadou Koufa en 2019 avec d’autres combattants dans le but de recruter localement et de développer la cellule en Côte d’Ivoire.

Il était surveillé par les services de renseignements burkinabè (qui en avaient averti leurs homologues ivoiriens) et avait été la cible d’une précédente opération au Burkina Faso, sans succès.

Cette attaque est la deuxième d’envergure en territoire ivoirien depuis celle qui avait frappé Grand Bassam en mai 2016 et fait 19 morts.

Agence d’Information du Burkina