La Représentante résidente faite Officier dans l’Ordre de l’Etalon
En fin de mission au Burkina Faso et bientôt admise à faire valoir ses droits à la retraite, la Représentante résidente de l’Unicef au Burkina Faso, Anne Vincent, a été décorée par les autorités burkinabè. Le jeudi 17 juin 2020, à Ouagadougou, elle a été faite Officier dans l’ordre de l’Etalon, par le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues, Stanislas Ouaro.

Arrivée au Burkina Faso en 2016, la Représentante résidente de l’Unicef au Burkina Faso arrive au terme de son mandat, en 2020. Mission pleine pour celle qui est aussi Chef de file des partenaires techniques et financier dans le domaine de l’éducation, et qui lui a valu d’être élevée au rang d’officier dans l’Ordre de l’Etalon, par le gouvernement burkinabè, le 17 juin 2020.
A cette occasion, officiels, diplomates, proches, amis et collègues, n’ont pas marchandé leur présence à ladite cérémonie afin de remercier Anne Vincent pour son importante contribution au renforcement de la gouvernance sociale et éducative au Burkina Faso. Mais également, pour saluer sa grande disponibilité, son accessibilité et sa contribution déterminante dans l’avancée de nombreux dossiers.
C’est du reste ce qu’a rappelé Stanislas Ouaro, le ministre burkinabè de l’Education nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, dans son discours, avant de lui remettre officiellement sa médaille. Pour lui, il s ‘agit de la
« récompense d’un mérite », celui d’une « d’une femme engagée pour la cause de l’enfant et de la jeune fille ». Il lui a souhaité une retraite heureuse et fructueuse.
Pour la récipiendaire, citant Nelson Mandela, « l’éducation est une puissante arme pour changer le monde ». Tout en remerciant les uns et les autres pour avoir été à ses côtés durant son séjour au Burkina Faso, elle a comparé son travail à celui du colibri qui, en dépit des difficultés et de la modestie de ses moyens, aura « joué sa partition ».
Elle affirme qu’elle aurait bien aimé rester au Burkina Faso, mais ajoutera-t-elle, il faut savoir partir quand on a envie de rester.

Juvénal Somé
Kaceto.net