Mardi, le baril d’or noir a atteint son plus haut niveau depuis le désaccord entre Riyad et Moscou sur la réduction de l’offre. Une amélioration favorisée par l’interruption aux USA de la production à cause de l’arrivée de l’ouragan Laura et un éventuel accord commercial américano-chinois.

Mardi, les deux indices de référence des cours du pétrole ont clôturé à leur plus haut niveau en cinq mois, car les producteurs américains ont interrompu la production des champs du golfe du Mexique, avec l’annonce de l’arrivée imminente de l’ouragan Laura. Ceci, bien que la deuxième vague de contamination au coronavirus bat son plein et que la demande n’a pas encore montré de véritables signes de reprise.

C’est le niveau le plus élevé des cours du combustible depuis le 5 mars, la veille du désaccord entre la Russie et l’Arabie Saoudite sur les réductions de l’offre du groupe OPEP+ et près d’une semaine avant que la Covid-19 ne soit déclarée comme pandémie.

Le brut a gagné 1,6 % pour s’établir à 45,86 dollars le baril et le WTI, 1,7 % pour s’échanger à 43,35 dollars le baril.

Par ailleurs, les prix ont été soutenus par l’annonce selon laquelle les Etats-Unis et la Chine s’engagent à conclure un accord sur le commerce entre les deux pays, surtout dans un contexte de guerre commerciale.

Cette nouvelle pourrait être confirmée avec la publication ce mercredi, des données sur les stocks de pétrole brut aux États-Unis. Les analystes interrogés par Reuters prévoient que les stocks de pétrole américain enregistrent une cinquième baisse hebdomadaire consécutive.

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