Les électeurs marocains se rendent ce vendredi aux bureaux de vote pour élire les membres de la chambre des représentants lors des deuxièmes élections législatives au Maroc sous la bannière de la Constitution de 2011 et les 10èmes du genre depuis l’indépendance du Royaume en 1956.

Quelque 15,7 millions électrices et électeurs choisiront au suffrage universel direct au scrutin de liste 395 membres de la chambre des représentants, dont 305 au niveau des circonscriptions électorales locales et 90 au titre d’une circonscription électorale nationale.

1.410 listes de candidatures ont été présentées comprenant 6.992 candidats et candidates. Sur ce total, 1.385 listes ont été déposées au titre des circonscriptions locales (4.742 candidats et candidates), soit une moyenne de 15 listes par circonscription.

Le nombre de listes déposées au niveau de chaque circonscription locale varie entre 9 et 25 listes tandis que deux listes sans appartenance politique ont été déposées pour le scrutin du vendredi.

Le corps électoral est composé, selon le genre, de 55 % d’hommes contre 45 % de femmes et selon le milieu de 55 % des électeurs issus du milieu urbain contre 45 % du milieu rural. Selon les tranches d’âge, 30 % des électeurs ont moins de 35 ans, 43 % sont âgés entre 35 et 45 ans et 27 % ont plus de 54 ans.

Le nombre d’instances accrédité pour l’observation indépendante et neutre des élections du 7 octobre 2016 s’élève à 37 instances nationales et internationales, dont 31 associations nationales, en plus des observateurs et observatrices du Conseil national des droits de l’Homme.

Ces instances mobilisent plus de 4.000 observateurs et observatrices, dont 92 observateurs internationaux, qui procèdent à l’observation de ces législatives depuis le début de la campagne électorale jusqu’à l’annonce des résultats, en passant par le jour du scrutin.

Trois partis politiques, en l’occurrence le parti de l’Istiqlal (PI), le parti Authenticité et modernité (PAM) et le parti de la justice et du développement (PJD) ont déposé 92 listes chacun, soit 100 pc des circonscriptions, suivis de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 91 listes, soit 98,9 pc des circonscriptions et du parti du progrès et du socialisme (PPS) et de l’alliance des partis de la Fédération de la gauche démocratique avec 90 listes chacun, soit 97,8 pc des circonscriptions.

La campagne électorale dont le coup d’envoi a été donné à la première heure du 24 septembre 2016 se poursuivra jusqu’à minuit de ce jeudi 06 octobre, soit la veille du jour de scrutin.

L’enseignement, les opportunités d’emploi, l’action sociale, le renforcement des infrastructures sont au centre des programmes électoraux présentés par les partis politiques en lice dans le cadre de ces législatives en vue d’attirer les voix des électeurs et les inciter à participer à l’opération électorale.

Les programmes des partis politiques mettent également l’accent sur l’amélioration de la compétitivité du secteur économique vu son rôle dans la promotion du développement humain et la consolidation de la croissance de l’économie nationale.

Lors de ces échéances, les formations politiques marocaines aspirent à une large adhésion des jeunes à l’opération de vote et au renforcement de la confiance de cette catégorie dans l’action politique.

Les objectifs chiffrés dominent les programmes électoraux des partis politiques marocains qui recourent à plusieurs outils lors de la campagne électorale.

Ainsi, les partis utilisent les nouveaux moyens de communication tels l’internet, les réseaux sociaux, les SMS, outre les moyens conventionnels comme les tracts, les affiches et les meetings.

La commission gouvernementale de suivi des élections avait enregistré avec satisfaction les conditions normales dans lesquelles se sont déroulées les différentes étapes des préparatifs aux échéances du 07 octobre, ce qui garantit le déroulement sain de l’opération électorale.

APA
Kaceto.net