Le Conseil constitutionnel du Burkina Faso a annulé le processus électoral dans 1.645 secteurs ou villages, soit 17,70% du territoire, à cause du terrorisme, a-t-on appris samedi de source officielle.

“Considérant que le président du Faso sollicite que le Conseil constitutionnel constate que la non couverture de 17,70 % du territoire national par l’opération d’enrôlement constitue un cas de force majeure”, indiquait une décision du conseil constitutionnel.

Le Conseil a mentionné la présence de groupes terroristes dans les localités visées, l’absence de l’administration dans les zones affectées par le terrorisme, l’abandon par les populations de leurs lieux d’habitation pour d’autres localités, l’impossibilité d’accéder à certaines communes par la route du fait que celle-ci est minée par des engins explosifs.

Ces zones n’avaient pas été couvertes par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour des raisons d’insécurité.

Le Parlement burkinabè a voté une loi permettant de valider les résultats de ces élections sans le vote des localités non couvertes en raison de l’insécurité.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 22 novembre prochain au Burkina Faso a débuté ce samedi, et durera jusqu’au 20 novembre. Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés.

Xinhua