En pleine campagne pour le double scrutin présidentiel législatif du 22 novembre, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) soupçonne des concurrents de se livrer à des pratiques déloyales. Et menace de saisir la justice.

Il nous a été rapporté par différentes structures de base de notre parti et de plusieurs citoyens que dans plusieurs régions du pays, des individus reconnus proche et membres de certains partis au pouvoir usent de méthode dolosive pour déposséder des électeurs de leurs cartes, moyennant de l’argent.

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) condamne fermement ces pratiques de corruption électorale dont l’objectif inavoué est de tronquer la sincérité des scrutins du 22 novembre prochain.

Le CDP est également informé de pratiques cybercriminelles ayant pour objet le piratage des données des électeurs pour orienter le scrutin au profit des mêmes partis coalisés.

Par conséquent le CDP déclare que le décompte manuel par bureaux et par centres avec descriptions et signatures manuelles soit la méthode de validation des résultats.

Il invite tous les acteurs politiques à se départir de telles pratiques corrosives de la démocratie et à dénoncer auprès des autorités compétentes, police, gendarmerie, les auteurs de ces actes qui sont assurément des prémisses de fraude aux élections.

Il attire par conséquent l’attention de la CENI, particulièrement ses structures décentralisées, sur des cas possibles d’usurpation d’identité d’électeurs , de multiples votes ou d’abstention forcée qui sont les conséquences possibles de ces achats de cartes d’électeur.

Il se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes s’il n’était pas immédiatement mis fin à ces faits flagrants de corruption électorale.

Ensemble nous vaincrons.

Ouagadougou, le 11 novembre 2020.

Le secrétariat à la Communication