Me Guy Hervé Kam tire les leçons des législatives du 22 novembre à l’issue desquelles, le Mouvement SENS, dont il est le coordinateur national n’a remporté aucun siège.
Ni déçu, ni découragé, il invite ses camarades de "s’amer de plus de courage, de patience et de pédagogie" dans un combat qui est de longue haleine.

Chers compatriotes, chers camarades, chers ami(e)s,

Le 2 août dernier, avec des camarades, nous sommes descendus dans l’arène politique avec l’ambition de SERVIR notre pays et nos concitoyennes et concitoyens.

Sous la bannière du mouvement SENS, nous avons présenté 18 listes aux élections législatives du 22 novembre 2020. Durant trois semaines, mes camarades et moi avons sillonné nos villes et campagnes pour présenter nos projets et surtout pour écouter et échanger avec les populations.

A l’issue du scrutin, les tendances à notre disposition ne nous accordent aucun siège sur l’ensemble de nos listes provinciales. Au regard des efforts fournis, la déception et le découragement pourraient être les sentiments les plus partagés dans nos rangs.

Toutefois, il ne doit pas y avoir de déception et de découragement là où il s’agit de SERVIR LE PEUPLE. Ce dernier a donné son vote à d’autres Burkinabè qui le représenteront. Nous souhaitons que ces élus soient à la hauteur de leur mission.

Pour ma part, j’ai beaucoup appris et j’ai compris le message : la voie de la RUPTURE et de la REFONDATION est un long processus. Il nous demande de nous armer de plus de courage, de patience et de pédagogie. C’est un combat de tous les instants.

Plus qu’hier, je suis prêt à mener ce combat. Je suis convaincu que nous y réussirons ensemble.

Plus que jamais, le message de “Servir et non se servir” est en marche.

Merci d’y avoir cru et en avant pour d’autres batailles.

Me Guy Hervé Kam,

Coordinateur national du Mouvement SENS