Réunis au sein de l’Association des blessés de l’insurrection populaire", 154 Burkinabè se battent depuis le lendemain de l’insurrection populaire pour obtenir dans un premier temps la prise en charge par l’Etat des soins médicaux, puis dans un deuxième temps, la justice pour toux ceux qui ont été meurtris dans leur chair par les coups et autres violences reçus les 30 et 31 octobre.
Avec le soutien du président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, cinq blessés ont été évacués à Tunis pour y bénéficier de soins appropriés ; des balles logés dans le corps de certains en ont été extraits et ramenés au pays pour expertise et les besoins de l’enquête. Début octobre, le ministre des Affaires étrangères Alpha Barry avait profité d’un séjour à Tunis pour leur rendre visite.
Ce soir, trois évacués à Tunis regagnent le bercail et pourront participer aux activités commémorant le deuxième anniversaire de ces journées qui ont fait basculer l’histoire politique du Burkina