Le leader de l’aile dite historique du Congrès pour la démocratie et le progrès, (CDP) Achille Tapsoba, qui se présente comme le président par intérim du parti, était dans l’après-midi du mercredi 27 juillet devant les juges du Tribunal de grande instance de Ouaga. Il est poursuivi entre autres, pour « usurpation de tire », suite à une plainte déposée par le président du CDP, Eddie Komboïgo. Lequel demande au TGI d’interdire à Achille Tapsoba l’utilisation du logo, des attributs du parti et de parler ou d’agir en son nom.
Mais sitôt ouverte, l’audience a été renvoyée au 10 août 2022 à la demande de ses conseils, un regroupement d’au moins cinq (5) cabinets d’avocats mobilisés pour l’assister.
Ceci explique-t-il qu’à l’inverse de Eddie Komboïgo, Achille Tapsoba ait gardé le silence et ne se soit pas exprimé sur la demande de pardon de l’ex président Blaise Compaoré, un sujet qui a fait la Une de l’actualité depuis le début de cette semaine ?

Kaceto.net