A l’initiative de la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Rita Agneketom/ Bogoré, une rencontre avec les représentants de banques installées au Burkina a eu lie le 21 novembre dernier dans les locaux du Ministère des affaires étrangères. L’objectif de cette première rencontre est d’explorer les pistes visant à accompagner les Burkinabè de l’extérieur désireux d’apporter leur contribution au développement socio-économique du Burkina. La discussion a donc tourné autour de l’accompagnement de la diaspora pour des investissements productifs dans notre pays. Cette initiative a été bien appréciée par les représentants des banques. Pour ces derniers, cette collaboration qui vient d’être entamée avec le ministère des affaires étrangères, permettra d’améliorer les actions qui sont déjà menées dans ce sens.
Environ 50 milliards de F CFA sont transférés chaque année par la diaspora burkinabè de leur pays d’accueil vers la patrie, un montant qui ne prend pas en compte les transferts effectués de main à main et qui selon les Banque africaine de développement, atteindrait au moins la moitié des sommes envoyées via les mandats.
Jusque là, les transferts des migrants sont essentiellement destinés à la consommation domestique (nourriture, frais de scolarité, de santé, fêtes, etc.). Il s’agit à présent, selon la ministre, de diriger ces fonds vers des investissements productifs créateurs d’emplois. Dans le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES) dont le coût s’élève 15395,4 milliards de F CFA, les ressources propres s’élèvent à 9825,2 milliards de F CFA, soit 63,8 du coût total. Il manque donc 5 570,2 milliards de francs CFA, soit 36,2% du coût total du plan, un gap qui devrait être comblé par des émissions de titres publics, la contribution des bailleurs de fonds internationaux et la mobilisation des fonds des Burkinabè de l’extérieur.

Kaceto.net
Avec presse ministérielle