Avec la mise en production, en mars ou en avril prochain, du projet Moho Nord logé sur la licence Moho Bilondo, le Congo atteindra, en 2018, une production journalière de brut équivalente à 300 000 barils par jour. La production actuelle du pays est de 250 000 barils par jour.

Ce chiffre devrait permettre au pays de bouleverser la hiérarchie dans le classement des plus importants producteurs du continent et de se placer devant la Guinée Equatoriale qui peine à améliorer son rendement.

« À partir de la mi-2017, nous pouvons déjà compter sur une augmentation progressive de la production qui atteindra, en 2018, un plateau de 300 000 barils par jour », a révélé Jean-Marc Thystere-Tchicaya, le ministre congolais en charge du secteur pétrolier, lors d’une conférence à Libreville.

Toutefois, le responsable a dit espérer un retour à la normale des prix du pétrole pour que cette augmentation de la production profite à l’économie. « Nous espérons que le coût du baril de pétrole se stabilisera sur le marché, ceci pour le bien de notre budget », a-t-il ajouté.

A terme, Moho Nord devrait avoir une capacité de production de 140 000 b/j, selon l’opérateur Total qui détient une participation de 53,5%, aux côtés de Chevron (31,5%) et de la compagnie pétrolière nationale du Congo, SNPC (15%) indique Reuters.

Il faut rappeler que la chute des prix du pétrole a contraint le pays d’Afrique centrale à opérer à deux reprises des réductions de dépenses budgétaires. Les responsables ont, en effet, fait état d’un manque à gagner de plus de 1 400 milliards de FCFA.

Agence Ecofin