Grosse sensation à l’ouverture de la CAN 2017 avec le premier match opposant le pays organisateur, le Gabon, à la Guinée-Bissau, qui participe pour la première fois à la compétition. Score final : un but partout. Après une première partie où il ne s’est rien passé de particulièrement croustillant, la deuxième partie en revanche a été très animée.

Les Panthères du Gabon sont revenues sur la pelouse avec une réelle envie de gagner. Le pressing est très haut dans le camp adverse où les joueurs sont devenus méconnaissables comparativement à la première mi-temps.

La pression des Gabonais donne un corner à la 46’ mn, qui est bien tiré mais le gardien guinéen capte impeccablement le ballon. Il n’a pas le temps de respirer qu’il est à nouveau sollicité par une frappe venue du côté droit, qu’il dévie. Dans la foulée, les Panthères obtiennent un nouveau corner, sans danger pour le gardien guinéen. Mais ses coéquipiers reculent et ont du mal à bloquer le jeu gabonais. Ils semblent déconcentrés. Sur une frappe ratée d’un partenaire, Obameyang surgit et pousse le cuir dans les filets de Jonas Mendès. Le public exulte.

Les Gabonais pensent avoir fait le plus difficile. Le temps s’écoule et ils pensent à conserver leur avance. Après 35’ mn de jeu, ce sont les Guinéens qui sont les plus entreprenants. A la 71’mn un tir tendu de Brito, puis un autre à la 74’mn restent infructueux. Mais le jeu est nettement mené par la Guinée-Bissau. La menace devient forte dans le camp gabonais. A la 84’ mn, une tête de Mendy suite à un coup franc tombe directement dans les bras du gardien gabonais. Avertissement. On sent que tout peut basculer. Ce que le public gabonais redoutait se produit à la 90’mn. Un second coup franc est sifflé pour la Guinée. Le ballon s’élève, arrive dans le rectangle gabonais. Souarès s’élève plus haut que tout le monde et envoie le cuir à l’angle droit du but de Didier Ovono. Stupeur dans le stade. Joie dans le camp guinéen qui a bien mérité ce point obtenu face au pays organisateur.
La pression est désormais plus grande sur le dos de Obameyang et ses camarades. Dans le camp adverse, on savoure le résultat final de la première participation du pays à une phase finale de la CAN.