Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine ont réitéré mardi à Addis-Abéba, capitale éthiopienne, le principe d’une taxe sur les importations pour financer l’organisation panafricaine.
"Nous ne pouvons plus compter sur les financements extérieurs pour faire fonctionner notre institution. Nous devons désormais affirmer notre souveraineté financière à travers le prélèvement d’une taxe sur les importations pour financer l’organisation panafricaine", a déclaré, à l’issue des travaux du 28ème sommet de l’UA, le nouveau président en exercice de l’institution panafricaine, Alpha Condé.
Il a affirmé que ce principe du prélèvement d’une taxe sur les importations pour financer l’organisation panafricaine a été adopté par les dirigeants du continent lors du dernier sommet de l’UA en juillet 2016 à Kigali, au Rwanda.
Ainsi, cette nouvelle taxe de 0,2% doit s’appliquer à toutes les importations des 55 Etats de l’Union africaine, à l’exception de certains biens de première nécessité, dont la liste reste cependant à être précisée.
En dehors des opérations de maintien de la paix, le budget de l’Union africaine se repose à 73% sur l’apport des donateurs étrangers, notamment de l’Union européenne, des Etats-Unis, de la Chine et de la Banque mondiale

Agence Xinhua