La conférence syndicale internationale, section du Burkina (CSI/Burkina), regroupant quatre centrales syndicales, a entamé lundi à Ouagadougou un séminaire national de formation de ses membres qui devront contribuer à la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), dont le projet de loi adopté en 2015 n’est toujours pas appliqué.

Organisé au profit des coordonnateurs régionaux, ce séminaire qui s’étalera sur 5 jours, permettra de renforcer les capacités de ces membres du Comité d’analyse et de recherche syndicale du Burkina (CARES-Burkina) dans la dynamique de concrétiser un plan d’actions de mise en œuvre de l’assurance maladie universelle (AMU), a expliqué le président de CSI/Burkina, Paul Kaboré.

Ce plan opérationnel (2016-2017), élaboré par le CARES-Burkina, est ‘’axé sur la mise en œuvre de la loi sur l’assurance maladie universelle au Burkina, suivant deux visions prioritaires : Connaitre la loi sur l’AMU et mener un plaidoyer pour l’adoption d’arrêté de mise en œuvre de la dite loi’’, a-t-il précisé.

A l’issue de l’atelier, ‘’des actions de coercition seront menées afin que les propositions et suggestions qui seront faites soient prise en compte par les autorités gouvernementales lors de la formulation des projets et programme de développement’’, a souligné M. Kaboré, également président de l’organisation nationale des syndicats libres (ONSL).

Adopté en septembre 2015 par le Conseil national de la transition, l’assurance maladie universelle est un dispositif de prévoyance sociale, développée pour faire face au risque de la maladie, du chômage et aux conséquences de la vieillesse.

Sa mise en œuvre devra permettre un égal accès de tous les citoyens, qui seront couverts par le régime maladie universelle, à un paquet minimum de soins sanitaires.

Agence d’information du Burkina