Journée d’hommage ce vendredi 10 mars, à Salifou Badini par tous les enseignants sur l’ensemble du territoire national. C’est aussi une journée de protestation et de plaidoyer que les syndicats de l’enseignement ont entamé afin que les plus hautes autorités du pays trouvent des solutions à la sécurité des enseignants.

Salifou Badini a été abattu froidement par des terroristes armés, dans son école, devant ses élèves. C’était le vendredi 03 mars dernier. Un acte qui faisait suite à des menaces des djihadistes dans les écoles du Nord du Burkina Faso. Si ces menaces n’empechaient pas les enseignants de continuer à enseigner, les choses ont changé depuis lors. Plusieurs enseignants ont fui les classes, craignant pour leur vie. Dans la ville de Kaya, ce jeudi 09 mars une rumeur annonçant la venue de terroristes a fait vider les écoles.

Non seulement les enseignants ne se sentent pas en sécurité, mais en plus ils décrient le manque d’estime à leur égard. Les enseignants auraient souhaité que pour les obsèques de leur collègue tombé dans l’exercice de ses fonctions, il y ait une cérémonie plus officielle avec la présence des autorités et la décoration du défunt comme cela se fait habituellement pour les hommes de tenue.

Kaceto.net