Le ministre de la Santé Nicolas Méda a indiqué hier mardi, que la « transition nutritionnelle » explique en partie, la montée de l’hypertension au Burkina Faso qui affecte plus de 900 000 personnes.

Selon le ministre de la Santé, Nicolas Méda qui s’exprimait lors d’une question orale à l’Assemblée nationale, l’hypertension est également due à la consommation du tabac, au manque d’activités physiques.

Il a indiqué que certaines régions sont davantage concernées par cette maladie.

Le ministre a indiqué que la région du Centre enregistre un taux de 33%, celle des Hauts- Bassins 25% et celle de l’Est 21%.

« Le gouvernement travaille pour augmenter les centres de consultation et d’hospitalisations pour soulager les populations de la maladie », a-t-il dit face aux députés.

Saisissant l’occasion, le ministre a invité les Burkinabè à revoir leur mode de vie et surtout à pratiquer le sport car celui-ci permet d’être toujours en bonne santé.

Interrogé sur les capacités d’accueil des patients dans les centres hospitaliers et la lutte contre le paludisme, le premier responsable de la Santé a indiqué que des mesures idoines ont été prises pour résorber le flux des patients dans les établissements sanitaires publics.

A titre d’exemple, il a signalé les futurs hôpitaux en construction qui sont, entre autres, celui de Boulmiougou, de Bassinko, de Bogodogo et dans les autres localités du pays qui vont renforcer la couverture sanitaire.

Au sujet du paludisme, le ministre Nicolas Meda a précisé que le Burkina enregistre annuellement 430.000 cas avec plus de 4 000 décès.

Il a en outre confié que son département mène des activités de prise en charge des cas, de sensibilisation et de la lutte anti-vectorielle au profit des populations.

AIB