Le pôle de croissance de Bagré offre près de 25000 emplois aux Burkinabè alors que sa construction n’est pas encore terminée. L’objectif pour les différents pôles de croissance qui vont voir le jour, est de créer au moins 45000 emplois d’ici à 2020. Ces chiffres émanent de la première session 2017 du Comité national de pilotage des Pôles de croissance (CNPPC) qui s’est tenue ce vendredi 05 mai dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur.

Le pôle de croissance de Bagré offre près de 25000 emplois aux Burkinabè alors que sa construction n’est pas encore terminée. L’objectif pour les différents pôles de croissance qui vont voir le jour, est de créer au moins 45000 emplois d’ici à 2020. Ces chiffres émanent de la première session 2017 du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) qui s’est tenue ce vendredi 05 mai dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur.

« Seulement 12% des produits alimentaires burkinabè sont transformés en 2015. L’objectif est de réussir à en transformer 25% sur place d’ici 2020. » C’est l’une des annonces faites par la ministre de l’Economie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine Coulibaly dans le discours qu’elle a prononcé à l’ouverture de la première session du Comité national de pilotage des pôles de croissances (CNPPC) ouverte ce matin 5 mai à Ouagadougou. En l’absence du premier ministre, c’est elle qui assure la vice-présidence de cette rencontre qui a réuni les gouverneurs, les investisseurs publics et privés, etc., autour du thème : « Agropoles et agriculture familiale : faire des agropoles un levier d’émergence d’exploitations familiales modernes et compétitives »
Sur les 3380 hectares aménagés à Bagrépôle, 3000 sont occupés par les exploitants familiaux, au nombre de 3250. C’est donc dire la part importante qu’occupe l’exploitation familiale dans le secteur primaire. Les exploitations agricoles ne sont cependant pas toujours bien organisées, et la ministre a exhorté les acteurs du domaine à se rapprocher des structures de locations de matériels tels que les tracteurs afin de développer leurs productions. « Augmenter la production agricole de 50%, et une plus grande commercialisation de ces produits », c’est l’objectif que s’est fixée la ministre Hadizatou Rosine Coulibaly, espérant ainsi que cela aura un impact sur le Produit intérieur brut (PIB), et portera la croissance à 7,7% par an jusqu’en 2020. Selon elle, dans le Plan national de développement économique et social (PNDES), les secteurs agro-Sylvio-pastoral, fauniques et halieutiques y occupent une place importante.
Le Pôle de Bagré a permis de passer d’une production agricole de 103.000 tonnes en 2013 à 160.000 tonnes en 2015, soit 57 000 tonnes de plus. Des résultats encourageants et qui poussent les acteurs à réclamer non seulement la finition de la construction de ce Pôle, mais aussi la mise en œuvre des autres Pôles de développement comme le Sourou, Samandeni, les techni-pôles de Ouagadougou et Bobo Dioulasso et celui du Sahel. Ces derniers Pôles sont inscrits en priorité dans le calendrier du CNPPC comme solution pouvant conduire le Burkina Faso sur la voie de l’émergence.
La session a duré toute la matinée et a connu la présence des ministres Jean Martin Coulibaly de l’Education nationale et de l’alphabétisation, et Siméon Sawadogo de l’Administration territoriale, mais aussi les gouverneurs des 13 régions du Burkina. Tous sont repartis avec l’engagement de développer le secteur primaire au Burkina et partant, l’économie nationale.

Wendkouni Nazé
Kaceto.net