La campagne électorale pour les élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai prochain au Burkina Faso a démarré ce samedi à 00 heure dans la vingtaine de communes concernées, a-t-on appris auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans son message, à l’occasion de la campagne électorale, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry a rappelé que celle-ci (la campagne) aura deux temps forts.

« Le premier sera celui des partis politiques et des candidats qui vont solliciter vos suffrages », a-t-il indiqué, avant de souligner : « Ils viendront dans vos communes, pour vous parler et vous expliquer pourquoi ils veulent vos votes et quelles sont les solutions qu’ils proposent à vos problèmes, vos préoccupations et vos aspirations aux développements et à l’amélioration de vos conditions de vies ».

Selon Newton Ahmed Barry, ensuite viendra le deuxième temps fort, le 28 mai exactement, date à laquelle « la parole vous sera donnée pour décider et confier le sort de vos communes aux prétendants qui vous auront convaincus de la solidité de leurs projets et de leurs offres ».

De l’avis du président de la CENI, les élections ne doivent pas constituer des moments de guerre, ni de bagarres. Il a exhorté les uns et les autres à avoir « un discours responsable ».

Les élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai prochain au Burkina Faso vont concerner 19 localités.

Ce sont d’une part, les communes qui connaissent des difficultés dans la mise en place des exécutifs locaux, suite aux élections municipales de 2016 et d’autre part, les communes où ces municipales n’ont pas pu se tenir le 22 mai 2016.

Il s’agit de : Andemtenga, Barani, Beguédo, Bouroum Bouroum, Dablo, Dandé, Karangasso Vigué, Kantchari, Kindi, Kombori, Kougny, Madjoari, Saponé, Séytenga, Zabré, Ziga, Zoaga, Zogoré, et l’Arrondissement n°4 de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina