Lors des rencontres financières de Paris Europlace qui se sont tenues, il y a quelques jours en France, Saïd Ibrahimi (photo), le numéro 1 de la place financière de Casablanca, a révélé que l’Afrique ne reçoit que 4% des financements liés au climat, alors qu’elle est la plus vulnérable au changement climatique. Il a ensuite déploré que les gros investisseurs du secteur de l’énergie verte qui y investissent, chaque année, entre 15 et 50 milliards $ n’aient pas l’Afrique comme cible.

Tout en prônant l’investissement responsable, la place financière veut lancer, pendant la COP 22, un forum d’investissement réunissant les acteurs du continent qui veulent encourager la prise en compte de critères environnementaux et sociaux dans la gestion financière. Elle envisage donc de stimuler l’arrivée massive d’investissements verts sur le continent afin de minimiser l’impact des dérèglements climatiques sur la vie des africains.

Comme l’indique boursorama.com, l’institution mise sur plusieurs leviers pour attirer des financements verts sur le continent. Le premier et le plus important est de contribuer au développement de recherches, d’expertises et de savoir-faire ‘’finance-climat’’ qui permettent de rendre bancables les projets africains.

Source : Agence ECOFIN