Les inondations survenues en Sierra Leone dans la nuit de dimanche à lundi ont fait 300 morts - dont au moins 105 enfants -, 600 disparus et des milliers de sans-abri. Plongeant le pays dans la consternation. Le président Koroma lancé un appel à l’aide internationale à laquelle ont répondu plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire et la Guinée

La colline du quartier de Regent qui s’est effondrée, emportant les habitations.
Les habitants de Sierra Leone, encore sous le choc des centaines de morts après les inondations et glissements de terrain dans la capitale Freetown lundi, ont commencé mercredi à observer une semaine de deuil national décrétée par le président Ernest Bai Koroma.

Les drapeaux sur les bâtiments officiels seront en berne jusqu’au 22 août, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Les Sierra-Léonais ont en outre observé mercredi à la mi-journée une minute de silence, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Dans les heures ayant suivi la catastrophe, le président Koroma avait lancé des appels à la mobilisation de la communauté internationale et à l’unité du pays, déjà durement touché par une épidémie du virus Ebola qui avait fait 4.000 morts en 2014 et 2015.

"Notre Nation est une nouvelle fois aux prises avec le chagrin", avait-il lancé lundi soir lors d’une allocution télévisée.

Les coulées de boues et les inondations survenues dans la nuit de dimanche à lundi ont fait plus de 300 morts - dont au moins 105 enfants -, 600 disparus et des milliers de sans-abri dans la capitale de ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, l’un des plus pauvres au monde.

La population a été appelée à se rendre à la morgue centrale pour identifier les corps de leurs proches disparus, parfois par familles entières.

Les corps qui n’auront pas pu être identifiés en fin de journée mercredi seront enterrés dans la localité proche de Waterloo jeudi et vendredi, selon le communiqué de la présidence.

AFP/Kaceto.net