Ses avocats et sa famille espéraient cette fois-ci obtenir une libération provisoire pour lui, mais hélas, c’est à nouveau la déception. Le 28 août, la chambre de contrôle de la justice militaire a de nouveau rejeté la demande de liberté provisoire introduite par ses conseils.
Arrêté et incarcéré à la Maison d’arrête et de correction des armées pour son implication supposée dans le coup d’Etat de septembre 2015, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré était poursuivi pour "attentat contre la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, meurtre, coups et blessures volontaires etc."
Mais fin juillet, la quasi totalité des charges retenues contre lui avaient été abandonnées, excepté celle de "trahison".
Alors que le coup d’Etat fomenté par le Général Gilbert Diendéré était sur le point d’échouer face à la mobilisation populaire, des rumeurs avaient fait état de ce que des forces étrangères s’apprêtaient à porter main forte aux putschistes à la demande de Djibril Bassolé.
Si la culpabilité de "trahison" est établie à l’issue d’un procès équitable, le général de gendarmerie encourt la prison à perpétuité.

Kaceto.net