83% des responsables d’établissements scolaires souhaitent la suppression de la journée continue de travail, à cause notamment de l’insuffisance de temps de repos pour les élèves, selon un rapport rendu public hier mardi par le ministère en charge de la Fonction publique.

« L’application de la journée de travail continue (JTC) dans le secteur de l’enseignement est visiblement problématique à cause de l’absence de mesures d’accompagnement telles les cantines, l’horaire inadaptée et l’insuffisance de temps de repos pour les élèves et les enseignants », souligne le rapport, relayé mercredi par le quotidien Sidwaya.

C’est pour ces raisons que 83% des responsables d’établissements souhaitent sa suppression, poursuit la même source.

Le secrétaire général de la modernisation de l’Administration et de la bonne Gouvernance, Jacques Sosthène Dingara a réaffirmé qu’il appartient aux acteurs de l’éducation d’adapter la journée continue aux exigences du secteur, comme l’autorise le décret qui l’a instituée.

Tout compte fait, des concertations seront engagées avec tous les acteurs, quels qu’ils soient, afin de pouvoir adapter le système à la dynamique de tous les secteurs, a soutenu le représentant du ministère en charge de la Fonction publique, Allahidi Diallo.

Toutefois, le rapport fait ressortir que la JTC est appréciée positivement et a produit des effets positifs.

En effet, l’enquête montre que 65% des agents publics, 64% des usagers et 60% des partenaires sociaux de l’Administration publique veulent le maintien du système.

Au demeurant, l’enquête réalisée qui a servi à la rédaction du rapport, montre que l’instauration de la journée de travail continue a augmenté le temps de présence des agents à leur poste de travail, ainsi que leur productivité.

En rappel, la journée de travail continue a été instaurée le 15 septembre 2015 dans l’administration publique.

Agence d’Information du Burkina