L’opposition togolaise ayant boycotté le vote parlementaire de la révision constitutionnelle, le texte proposé par le gouvernement n’a remporté que deux tiers des voix et non les quatre-cinquième requis, le renvoyant de facto à un vote par référendum.
"Selon l’article 144 de la Constitution, le projet de révision constitutionnelle est considéré comme adopté, s’il est voté à la majorité des 4/5e des députés(...).
A défaut de cette majorité, le projet de loi, adopté à la majorité des 2/3 des députés composant l’Assemblée Nationale est soumis au référendum", a déclaré Dama Dramani, président de l’Assemblée, en clôturant la séance, ajoutant que "la parole sera donc donnée au peuple pour confirmer ce vote".

AFP