Ouverte le samedi 18 novembre, la 4ème édition du Salon international du textile africain est marquée par la rencontre B2B entre hommes d’affaires, investisseurs et porteurs de projets

Ce matin s’est ouverte dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, la rencontre B2B organisée par le Salon international du textile africain (SITA). Un rendez-vous d’affaires réunissant chefs d’entreprises nationaux, africains et étrangers évoluant dans la filière textile et dans d’autres secteurs. C’est une des activités phares de cette édition du SITA : créer un cadre de rencontres, d’opportunités pour les porteurs de projets ou ceux qui souhaitent agrandir leurs activités. Egalement pour les personnes morales ou physiques détentrices de fonds et désireuses de les faire fructifier, mais dans des activités réelles créatrices d’emplois et non dans la spéculation boursière.
Selon la directrice du SITA, Antoinette Yaldia, au vu de l’engouement pour la rencontre B2B, le Salon est assurément « un chaînon important du dispositif burkinabè de promotion du commerce et des échanges, d’une part, entre les hommes d’affaires, et d’autre part, entre les peuples de notre village planétaire ».
L’ambition en organisant cette rencontre étant, toujours la directrice du SITA s’adressant aux 22 participants, est de « mettre à la disposition de l’ensemble des participants son capital d’expérience pour vous accompagner dans le développement international de vos activités commerciales ».

Pour le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et de l’artisanat, Doudou Dombia, l’initiative du SITA « participe de la vision à court, moyen et long terme au développement et la transformation structurelle de notre économie à travers le développement des échanges commerciaux ».
Il a rappelé que de nombreuses années, les gouvernements successifs ont placé le secteur privé au cœur du développement économique et social du Burkina. Pour cela, des réformes ont été entreprises visant à rendre attractif le climat des affaires et faciliter les démarches dans la création des entreprises. Parmi ces réformes, on peut noter, la création des entreprises en 24 heures dans un guichet unique, la protection des investisseurs, l’exécution des contrats, l’adoption d’un partenariat public privé, le tout basé sur un système fiscal incitatif.
Comme les pays en voie de développement, de nombreux secteurs offrent des opportunités d’affaires, notamment dans l’agriculture, l’élevage, les mines, l’immobilier, l’énergie, le tourisme et les technologies de l’information et la communication.
Dans un contexte mondialisé ou le consommateur est de plus en plus exigeant, sélectif, les producteurs et les distributeurs doivent accorder une importance capitale à la qualité et aux prix des produits. Des produits de qualité, c’est un assurément la meilleure démarche pour créer une relation de confiance avec le citoyen-consommateur.
Quant au chef de la délégation taïwanaise, Mike Hung, venue spécialement pour participer à la quatrième édition du SITA, il a expliqué la volonté de son pays d’établir des relations durables avec les entreprises burkinabè. Particulièrement dans le secteur textile, la délégation a rendu visite aux tisseuses de Ponsimtenga, sur la route de Saponé, et s’est informée des opportunités d’investissement pour moderniser l’outil de production des tisseuses.

Il a promis qu’une fois de retour, la délégation étudiera la possibilité d’envoyer des machines pour alléger la pénibilité des tâches effectuées par les femmes et augmenter la quantité et la qualité des tissus produits.
Après la cérémonie d’ouverture, on est entré dans le vif du sujet. Chaque participant a présenté son entreprise et exprimé ses besoins en termes de développement, ou de financement de son projet. De l’import-export aux BTP en passant par les associations de tisseuses et les services, la rencontre B2B constitue réellement une plateforme pour nouer des partenariats gagnant-gagnant.

Kaceto.net