Le 18 janvier aura lieu l’élection du président du patronat burkinabè. Les acteurs du monde des affaires auront à choisir entre Elie Ouédraogo et Apollinaire Compaoré. Ce dernier bénéficie du soutien du Conseil des associations et Syndicats du monde de l’économie Formelle et informelle du Burkina(CASMEFIB)

Les militants du CASMEFIB n’ont qu’un slogan qu’ils scandent en boucle : "Apollinaire Compaoré, président du Patronat". Le 11 janvier, ils ont sonné le rassemblement derrière leur candidat en organisant une conférence de presse à l’hôtel Amiso, avec un objectif clairement affiché : faire élire le PCA de Telecel et PDG du Groupe Planor Afrique. "S’il parvient à conquérir la tête du patronat, il va soutenir les jeunes commerçants que nous sommes. Seul Apollinaire Compaoré peut remédier aux nombreux problèmes auxquels le secteur privé est confronté", explique le président du CASMEFIB, Aladji Alassane Ouédraogo. Pour lui, après son échec à briguer la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie en novembre 2016, "les autorités devraient tout faire pour qu’il ait quand même la présidence du patronat", d’autant plus qu’il "reçoit de nombreux prix à l’international".

Le président du CASMEFIB estime même que "pour que la paix règne au Burkina Faso, il faut que Apollinaire Compaoré soit à la tête du patronat", car dit-il, dans le cas contraire, "on ne sera pas d’accord". Leur candidat a le profil pour occuper ce poste parce que, "un commerçant, c’est celui la qui a débuté son activité avec de petits moyens et qu’i s’est développé par la suite comme l’a été Apollinaire Compaoré", à l ’inverse de son concurrent qui a été un ancien ministre des Mines et des carrières. "Il ne connait absolument rien des réalités des commerçants et il n’est pas compétent", tranche le président du Conseil des associations et Syndicats du monde de l’économie Formelle et informelle du Burkina(CASMEFIB)

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net