C’est le lundi 29 janvier 2018 que les acteurs du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation se sont réunis à Ouagadougou à l’occasion du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). Cette activité a pour objectif d’examiner et d’adopter le rapport d’activités de 2017 et le programme d’activités de l’année 2018

« Si nous ne savons pas d’où nous venons, nous ne saurons pas où nous allons ». C’est par cette phrase qu’Alkassoum Maïga, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a résumé l’importance de la tenue du présent CASEM. Pour mieux voir d’où vient le ministère de l’Enseignement supérieur, c’est le bilan de l’année 2017 qui a été passé à la loupe. Là, c’est une satisfaction pour le ministre et ses collaborateurs au regard des résultats. « Un zoom sur les performances du ministère au cours de l’année 2017 laisse entrevoir un taux global d’exécution physique assez appréciable de 75,76% contre un taux d’exécution financière de 75,14% » a déclaré tout souriant, Alkassoum Maiga. Ces taux ont permis au ministre d’égrener un certains nombre d’acquis. Il s’agit entre autres, de la « création de quatre nouveaux centres universitaires polytechniques à Gaoua, Kaya, Dori et Tenkodogo, l’expérimentation réussie du vaccin anti-palustre RTS-S/AS01 dans la prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 6 semaines à 17 mois, la mise au point de 570 technologies au profit du système productif national ».
Pour mieux répondre aux attentes de l’année 2018, les premiers responsables du ministère entendent mettre l’accent sur la gouvernance, d’où le thème de leur rencontre, « la gouvernance pour un renforcement de l’assurance qualité des institutions d’enseignement supérieur et de recherche : quelles responsabilités nouvelles pour les acteurs du secteur ? ». A en croire le ministre Maïga, tous les domaines de la vie de nos institutions d’enseignement supérieur et de recherche ont un lien avec la gouvernance, qu’il s’agisse de la gouvernance politique, stratégique et institutionnelle, académique, administrative sociale ou même numérique. De ce fait, il a invité ses agents à s’approprier le thème qui « nous interpelle tous au quotidien sur notre manière de penser, d’organiser et d’agir. Dorénavant, nos manières de faire devront être perpétuellement repensées et remises en question afin de s’assurer de leur cohérence avec les effets attendus de leur pertinence et leur efficience », a recommandé Alkassoum Maiga.
Le ministre a également rappelé quelques défis à relever pour l’année 2018. « La poursuite du processus de renforcement du système LMD, l’achèvement de la construction du siège de l’université virtuelle et des espaces numériques de Ouagadougou, Koudougou et Bobo Diaoulasso, l’aménagement du site de l’Université Ouaga2 à Gonsé », sont autant de préoccupations pour le ministre et son équipe.
Le programme d’activité qui sera adopté à la fin de ce Conseil d’Administration du secteur ministériel devra proposer une ligne de conduite qui permettra de résoudre les maux qui minent le ministère.

M’pempé Bernard HIEN,
Kaceto.net