La majorité présidentielle continue de s’élargir avec la demande d’adhésion d’un nouveau parti, en l’occurrence, l’Union pour la république (UPR), la formation politique dirigée par Toussaint Abel Coulibaly, ancien ministre de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation dans le dernier gouvernement de Blaise Compaoré.
"On a bien reçu la demande d’adhésion et il n’y a aucun obstacle à ce que l’UPR soit acceptée au sein de la majorité présidentielle. C’est une bonne nouvelle pour nous parce que cela nous permet d’élargir notre base", commente un cadre du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
En réalité, le ralliement de l’UPR et son leader à la majorité présidentielle est tout sauf une surprise. En mars 2014, de nombreux militants de ce parti, alors opposés à la modification de l’article 37 de la constitution et la mise en place du Sénat, avaient démissionné pour rejoindre le MPP, créé trois mois plus tôt.

L’arrivée de l’UPR porte désormais à 39 le nombre de partis membres de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) qui avait déjà intégré le 2 mars dernier 7 formations : l’Alliance pour la démocratie au Faso (ADEFA), l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ), le Parti pour la protection de l’environnement/conservation de la nature (PPE/CN), le Parti des patriotes progressistes (PPP), le Parti du peuple républicain (PPR) et la Renaissance démocratique et patriotique au Faso (RDPF).
"Il y a encore d’autres partis et des individualités qui frappent à la porte", confie le même cadre, signe, selon lui que, " des gens continuent de nous faire confiance et croient à la politique menée par le président Roch Kaboré"

Kaceto.net