La plateforme des jeunes des Objectifs pour le développement durable(PJODD) a débuté jeudi, 72h d’échanges sur la promotion du leadership féminin au Burkina.

« La présente campagne nationale de promotion du leadership féminin(CNPLF) constitue un cadre qui va conduire à la réalisation effective de l’objectif du mieux-être de la femme Burkinabè et lui assurer une réelle présence dans le développement national », a affirmé le commissaire général de la CNPLF, Cheick Faïçal Traoré.

M. Traoré s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la deuxième édition du forum national sur le leadership féminin au Burkina.

Pour lui, la transformation de la situation de la femme passe par le combat acharné et sans répit contre les fléaux qui assaillent la vie des femmes et des jeunes filles, tels que l’excision, le mariage des enfants.

Il a souligné que cette deuxième édition du forum national sur le leadership féminin marque un second pas, après celle de la première édition en 2017.

Cheick Faïçal Traoré a signalé que moins de 10% de femmes sont dans le gouvernement et une seule à la chambre de commerce.

Elles constituent pourtant environ 52% de la population, explique-t-il avant de préciser que cette situation démontre une absence de l’autre « moitié du ciel » dans les sphères de décision du Burkina Faso.

« Il est important pour nous d’œuvrer pour plus d’implication de la femme dans la gouvernance et la vie économique du Burkina Faso », a-t-il ajouté.

M. Traoré a indiqué que la plateforme des jeunes des objectifs pour le développement durable, est un regroupement de quinze réseaux de jeunesse, qui militent pour le positionnement et de l’épanouissement de la fille ou de la femme burkinabè.

Il a précisé que pendant trois jours, les participantes vont échanger à travers des panels, des rencontres B to B pour la construction d’un Burkina prospère sur le thème intitulé « femme leader, levier de la capture du dividende démographique pour l’atteinte des objectifs du développement durable au Burkina Faso ».

« Avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), nous formerons au moins 1000 jeunes femmes au leadership »,a-t-il poursuivi.

Et de mentionner que cette 2e édition va regrouper 18 mentors avec les 10 de l’année dernière pour accompagner au total 350 jeunes femmes.

Pour la représentante de la ministre en charge de la femme, Faty Ouédraogo, les femmes doivent se départir de certaines tares de la société pour leur réelle autonomisation.

Pour elle, le thème interpelle à plus d’un titre sur la promotion du leadership au Burkina.

La représentante de la ministre a souhaité que ses sœurs burkinabè soient associées aux côtés des hommes pour transformer l’économie du pays.

« Partageons avec elles les ficelles et les secrets de nos réussites pour qu’elles emboîtent nos pas et même qu’elles fassent mieux que nous », a-t-elle exhorté.

Agence d’Information du Burkina