Afin de contribuer à résorber le chômage des jeunes, la Coordination nationale de la jeunesse Active pour l’auto Emploi et le développement Local (CN-JADEL) incite à la création d’entreprise en formant à des métiers.

Le 31 mars, la salle de conférence de l’institut Supérieur du management et de entrepreneuriat a servi de cadre à la cérémonie de clôture de trois jours de formation en transformation de lait offerte à 20 participants, une initiative de la Coordination nationale de la jeunesse Active pour l’auto Emploi et le développement Local (CN-JADEL).
C’était en présence des plusiparrains, dont les ministères de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi ; des Ressources animales et halieutiques ; de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille.
Œuvrant pour la promotion des jeunes en matière de métier et d’auto emploi, la CN-JADEL, association à but non lucratif sensibilise, forme à l’entrepreneuriat et accompagne les jeunes qu’elle forme pour leur installation et le développement de leurs activités. C’est dans cette optique que la formation en transformation de lait a été initiée. « On s’est regroupé en vue de l’auto emploi des jeunes. On sait qu’au Burkina,i tous les jeunes qui sortent des universités ont tendance à aller vers la fonction publique et vu que le gouvernement ne peut pas les employer tous, il faut que les jeunes créent des conditions qui puissent les autos employer" », explique Eric Bamouni, coordonnateur national du CN-JADEL. Il estime que les jeunes ne doivent pas attendre que le gouvernement les recrute dans la fonction publique parce que car d’après lui, le vrai développement se trouve dans le secteur privée.

Fatimata Ouédraogo, une des participantes à la formation apprécie l’importance de la formation proposée par l’association : « durant les trois jours, j’ai beaucoup appris. D’abord à faire du lait frais, du yaourt et enfin du fromage, ce que je n’avais jamais fait au paravent", a t-elle témoigné. A défaut d’avoir une laitière qui demande beaucoup de moyens, elle s’engage à faire profiter aux membres de son association, la Fédération femme et développement, formation qu’elle a reçue. C’est ce qu’a d’ailleurs souhaité la formatrice, Barry Balkissa. « Mon souhait est qu’au sortir de cette formation, ceux-là qui y ont participé n’aillent pas s’asseoir avec le savoir, mais qu’ils puissent mettre en œuvre ce qu’ils ont appris durant ces trois jours »

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net