La réhabilitation de la Route nationale n°16 (RN 16), Koupèla-Tenkodogo-Bittou-Cinkansé-frontière du Togo, dont les travaux ont débuté en septembre 2014, connaît des difficultés. Accompagné du président du Conseil régional, Moro Kéré, et des responsables de l’entreprise Sorouba, le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, a visité le chantier pour constater de visu l’avancée des travaux et s’enquérir des problèmes que rencontre l’entreprise ainsi que les populations riveraines. C’était le 2 mai dernier.

« Cette sortie de terrain a pour objectif de suivre l’évolution des travaux présentement en cours sur la Route nationale n°16 (RN16). L’autorité régionale a l’obligation de suivre l’exécution de ces travaux qui se mènent dans sa circonscription », a déclaré le gouverneur Antoine Ouédraogo. Le nouveau poste de péage en construction et le tronçon du chantier à l’entrée et à la sortie de Tenkodogo ont été les premiers sites visités par le premier responsable de la région, Antoine Ouédraogo, accompagné des responsables de l’entreprise Sourouba, chargée du chantier de réhabilitation de la Route communautaire 9 (CU9), Koupèla-Tenkodogo-Bittou-Cinkansé-frontière du Togo et de la bretelle de Mogandé. Cette sortie a permis à l’autorité régionale de constater de visu la finition en partie des travaux tout le long de la route, notamment à Bittou, la bretelle de Mogandé au PK 126 de la RN 16 sur environ 3 km de la frontière du Ghana, la base-vie, la douane de Bittou et le tronçon Cinkansé-frontière du Togo. « C’est pour comprendre comment les choses se passent sur le chantier et voir le niveau d’exécution des travaux, pour pouvoir donner la bonne information aux représentants des Organisations de la société civile (OSC), aux populations riveraines et aux usagers, que j’ai jugé bon d’aller sur le terrain avec les responsables du chantier. Et cette sortie de terrain va nous permettre d’organiser une rencontre d’information et de sensibilisation des OSC qui, à leur tour, vont la répercuter aux populations afin qu’elles sachent exactement ce qui se passe sur le chantier, au regard des manifestations de mécontentement des OSC et des riverains de la route par rapport à la lenteur dans l’exécution des travaux et à la poussière qui inonde les maisons », a indiqué le gouverneur. « C’est un plaisir pour nous de recevoir le premier responsable de la région qui est venu voir l’évolution des travaux et s’imprégner des difficultés que rencontre l’entreprise. Comme vous le savez, il est toujours difficile de travailler comme il se doit sur une route comme celle-là », s’est exprimé le chef de mission du Groupement CIRA/TED, Brahima Camara. Il a en outre précisé que la principale difficulté que rencontre l’entreprise est liée en partie à l’étroitesse de la route au centre-ville, la proximité de certaines concessions et des boutiques et également à la réticence des usagers et des transporteurs pour emprunter la déviation de contournement du chantier. Le chef de mission du Groupement CIRA/TED a tout de même rassuré le gouverneur que les travaux s’exécutent normalement et a demandé de la patience à la population car, selon lui, l’entreprise aura besoin d’un mois de plus pour finir les travaux.

En rappel, les travaux de réhabilitation de la route communautaire CU9, Koupèla-Tenkodogo-Bittou-Cinkansé-frontière du Togo et de la bretelle de Mogandé, financés par la Banque africaine de développement (BAD), s’inscrivent dans le cadre du désenclavement du Burkina Faso et de l’amélioration de l’accessibilité des populations aux services de base.

AIB