Les fidèles musulmans du Burkina Faso ont célébré vendredi, la fête de l’Aïd el filtre, appelé communément Ramadan, au cours de laquelle, ils ont prié pour la paix et la cohésion sociale dans le pays.

Selon le premier adjoint au grand Iman de Ouagadougou, Adama Zoungrana, aucun pays dans le monde ne peut se développer sans la paix.

M. Zoungrana s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion de la prière du Ramadan.

Pour lui, les fidèles musulmans du Burkina Faso ont prié pour une paix durable et une cohésion sociale, signe de progrès pour la patrie.

Il a imploré Allah d’assister le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans sa quête de sécurisation des biens et des personnes dans le pays.

« Nous demandons au bon Dieu de nous épargner des terroristes au Burkina », a- t-il imploré.

Adama Zoungrana a, par ailleurs, salué la cohabitation pacifique entre les différentes confessions religieuses, qui demeurent une richesse culturelle au pays des Hommes intègres.

Il a souhaité prompt rétablissement aux malades, notamment au grand Imam de Ouagadougou, El Hadji Aboubacar Sana pour des soins.

De l’avis du président des affaires islamiques de la communauté musulmane du Burkina (CMBF), Cheick Mahamadou Bandé, le Burkina est la troisième puissance en matière de cohabitation religieuse après les Etats-Unis d’Amérique et la Russie.

A entendre, M. Bandé, il faut travailler davantage à consolider et à pérenniser ce mode de vivre en commun pour les futures générations.

« Nous avons une richesse et nous devons la sauvegarder pour une cohabitation pacifique », a- t-il soutenu.

Le Cardinal de Ouagadougou, Mgr Philipe Ouédraogo, ayant participé à la prière de l’Aïd el filtr, dit être venu souhaiter, bonne fête aux musulmans du Burkina.

Le cardinal a invité les Burkinabè, à rester dans la même dynamique de vie en société, car, a-t-il soutenu, « nous sommes tous égaux devant Dieu ».

Agence d’information du Burkina