Chers compatriotes,
Je viens par la présente vous présenter les raisons pour lesquelles je souhaite renouveler mon mandat de Délégué du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger (CSBE) pour notre région (Région 6 : Provence-Alpes-Côte d’Azur/Corse/Rhône-Alpes/Auvergne)

Comme vous le savez, le Conseil, structure sous tutelle du Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur a pour missions principales de coordonner, de promouvoir mais aussi et surtout communiquer sur toutes les activités qui concernent la diaspora burkinabè.
En effet, nombreux sont les Burkinabè à résider en France et à se regrouper en diverses associations dans toutes les régions françaises. Ces associations, riches en activités et projets divers, participent à faire connaître et rayonner le Burkina Faso sur le territoire français.
Pendant mon premier mandat, je me suis évertué à représenter notre communauté dans différentes instances. Je me permets de vous en faire un court bilan et de vous présenter les actions que je souhaite pérenniser et entreprendre.
Avec mes collègues délégués, nous avons obtenu la création de ce nouveau Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur ; la diaspora burkinabè augmentant de par le monde d’année en année, il était important que notre voix soit entendue officiellement.
Nous avons obtenu également l’octroi de davantage de délégués, notamment en région 6.
Etudiants, artistes et entrepreneurs viennent en France pour parfaire leurs connaissances, mais sont aussi à l’origine de nombreuses initiatives personnelles mais aussi collectives, par exemple lors de la Foire Internationale de Marseille mais également lors de Festivals de danse, musique et cinéma à Nice, Lyon ou Clermont-Ferrand.
Par ailleurs, mon métier de cinéaste me permet de gérer mon emploi du temps comme je l’entends et notamment mes nombreux déplacements à Paris, à l’Ambassade ou pour aller à la rencontre de mes concitoyens burkinabè en région Auvergne, Rhônes-Alpes, Corse et en Provence-Alpes Côte d’Azur. Car participer à des réunions régionales et nationales, rendre compte de nos activités, être le relais et, j’ose l’espérer, parfois être le conseiller, fait partie des missions que je me suis fixées.
A titre d’exemple, je suis parfois aussi interpellé sur le sort de
jeunes « sans papier » qui s’avèrent être des ressortissants burkinabè.
Accueillir, orienter, écouter, aider, accompagner administrativement, trouver des solutions d’hébergement pour les Burkinabè nouvellement arrivés en région … sont les maîtres-mots de mon action au quotidien. Ici, en région, je suis souvent témoin dans des média burkinabè et des émissions comme Allô Diaspora pour rendre compte de nos actions

Je suis appelé également à faciliter les démarches de toutes celles et ceux qui ont ou auraient un projet au Burkina. Car mener à bien toute action, quelle qu’elle soit, c’est non seulement trouver des relais, des partenaires sur place, mais aussi travailler de manière plus solidaire pour la collectivité et communiquer plus largement auprès d’un plus grand nombre.
C’est un des points sur lequel je m’engage à travailler davantage dans les mois à venir si je suis élu.
En effet, il est important aussi pour les Burkinabè vivant à l’étranger qui souhaitent conserver un point d’ancrage au pays de se sentir accompagnés dans leurs démarches. Je pense, entre autres aux Burkinabè ayant travaillé en France, désormais à la retraite, désirant revenir vivre au pays, et bénéficier de leurs pensions ; je pense aussi à ceux qui ont le projet d’acheter un terrain et de faire construire au Burkina, à ceux dont les familles sont restées au pays et qui souhaitent obtenir des logements sociaux, aux étudiants résidant en France pour lesquels je souhaite mettre en relation avec des acteurs économiques burkinabè, etc.
Le projet actuellement en cours et sur lequel je vous propose un accompagnement porte sur la construction de la Cité de la Diaspora à Ouagadougou.
Pour poursuivre ces actions d’accompagnement, nous avons besoin, en région, de nous appuyer aussi sur nos consulats honoraires. Je travaille actuellement à la mise en place d’un consulat à Clermont-Ferrand et autres localités où se trouve une forte communauté burkinabè.
Il nous faut également être mieux structurés. Car ne nous voilons pas la face. Le chemin est long et difficile. Actuellement, la région que je couvre en tant que Délégué est d’une grande superficie. Il nous faut donc des structures (des associations) avec lesquelles je puisse travailler en étroite collaboration, et notamment dans les Bouches-du-Rhône. Le département est grand, les difficultés économiques et sociales que connaissent nos compatriotes sont complexes. Je propose d’accompagner la création d’une association. Nous prendrons le temps de la réflexion pour établir les statuts et assurer le fonctionnement démocratique de cette future association qui rassemblera, je l’espère, parmi ses adhérents, un grand nombre de ressortissants Burkinabè.
J’envisage également la mise en place d’une fédération des associations des Burkinabè de la région 6 pour créer davantage d’échanges d’idées et de synergies entre nos compatriotes, en partenariat avec le Conseil des Sages. Ce conseil, pour rappel créé avec l’aide des anciens à Marseille, à mon initiative, réfléchit actuellement à la mise en place d’autres conseils dans d’autres régions de France.
Etre délégué du CSBE c’est être ce relai, attentif, disponible que je me propose d’être pour le mandat à venir, pour promouvoir la culture burkinabè et accompagner la diaspora.
Dans l’espoir que ma candidature attire toute votre attention, je reste à votre entière
disposition,

Pazisnéwendé Antoine YOUGBARE
76 rue du Camas 13005 Marseille
yougbare@yahoo.fr
06 74 34 90 10
Marseille, le 11 juin 2018