Le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro a donné lundi, le top départ du BEPC session 2018 à Saaba (Ouagadougou) en invitant les élèves à « améliorer le taux de succès par rapport à l’année dernière ».

Le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro a donné lundi, le top départ du BEPC session 2018 à Saaba (Ouagadougou) en invitant les élèves à « améliorer le taux de succès par rapport à l’année dernière ».

C’est par l’épreuve de dictée intitulée « la maison des esclaves » extrait d’un recueil d’éditoriaux du regretté journaliste d’investigation Norbert Zongo, que la quasi-totalité des 315 235 candidats au BEPC ont démarré leur examen de fin d’année lundi. Démarrage aussi le même jour pour 11 420 candidats du BEP et du CAP.

« Je souhaite que tous les élèves soient concentrés de façon à ce que nous puissions améliorer le taux de succès par rapport à l’année passée » a affirmé le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro, au micro de la télévision nationale du Burkina.

Il a également souhaité « que les examens se passent dans de très bonnes conditions ».

Pour un premier jour de composition, des difficultés ne manquent pas.

« Les difficultés, ce sont les pièces d’identités que les enfants oublient. Quand ce sont des candidats régulièrement inscrits dans des écoles, nous leur permettons de composer quitte à régulariser la situation dans l’après-midi » a affirmé Lazare Zoungrana, Président du jury n° 3 de Saaba sur les antennes de la télévision nationale.

Une situation vécue ce matin par Oumar Dembélé à Bobo-Dioulasso (365 km de Ouagadougou) qui se dit confiant face à l’examen.

« J’avais oublié ma carte scolaire, je suis retourné à la maison pour aller la chercher. A part la SVT (Science de la vie et de la terre), je pense que tout ira mieux », a-t-il confié à la chaine publique.

Dans la seconde ville du pays, ils sont 42 511 candidats dont 21 894 filles à aller à l’assaut du BEPC, 918 candidats pour le CAP et 991 candidats pour le BEP.

Au lycée municipal Vinama Thiémounou, la directrice régionale des Enseignements post primaires et secondaires des Hauts Bassins, Bernadette Yougou/ Sawadogo a exprimé sa confiance quant à la bonne tenue des examens.

Et pour cause. « Nous avons depuis plus d’un mois voir depuis novembre 2017, commencé les préparatifs de cette session de 2018 » a-t-elle déclaré sur les antennes de la RTB.

L’organisation de ces examens va coûter 6 milliards 683 millions 276 mille 320 FCFA, rappelle-t-on.

Agence d’Information du Burkina