Interpellé le 14 juin dernier, le cyberactiviste Naïm Touré a comparu hier devant le tribunal de grande instance de Ouaga pour répondre des faits qui lui sont reprochés : "appel à former un complot contre la sureté de l’Etat », « participation à une entreprise de démoralisation des forces de défense et de sécurité » et « incitation de troubles à l’ordre public".
Devant les juges, Naïm Touré a plaidé la bonne foi. Pour lui, sa publication ne visait nullement à démoraliser la troupe, mais il voulait juste critiquer la lenteur de la procédure d’évacuation du gendarme blessé lors l’opération de délogement des terroristes à Rayongo. Il estime même que sa publication a contribué à accélérer l’évacuation du blessé. Ses avocats se sont succédés pour montrer que les faits reprochés à leur client n’était pas constitués et ont demandé sa relaxe. pas suffisant aux yeux du ministère public qui a requis une peine emprisonnement d’un an ferme.
Le verdict est attendu le 3 juillet

Kaceto.net