Le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS, majorité) traverse ’’une crise de gestion’’ entre le camp du président François Ouindelassida Ouédraogo et celui du maire de Boussouma Karim Kaboré, a appris l’AIB jeudi.

’’L’objectif de notre rencontre est d’informer l’opinion nationale et internationale de l’existence d’une crise de gestion au RDS’’, a déclaré jeudi le maire de Boussouma (Centre-nord) Karim Kaboré, lors d’un point de presse.

M. Kaboré a accusé le président du parti François Ouindelassida Ouédraogo de vouloir ’’saborder’’ le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) dans l’Union des démocrates progressistes ou dans la Convention des forces progressistes, sans consulter la base.

Le maire a aussi signifié que M. Ouédraogo se serait constitué ’’un noyau’’ avec ses vices présidents avec lesquelles, il mènerait ’’une gestion cavalière et autocratique’’.

M. Kaboré a aussi critiqué la décision du président Ouédraogo de convoquer ’’par sms’’ un Conseil national du parti, le samedi 7 juillet 2018 chez lui, en invitant qui il veut.

Toutefois, il a annoncé sa participation en vue d’amener le camp de François Ouindelassida Ouédraogo à changer de cap.

Le maire a précisé que le fondateur du parti Sa Majesté le Dima de Boussouma n’a jamais été associé dans les prises des décisions du parti et qu’il se prononcera sur la situation au moment opportun.

En rappel, le RDS est né en 2009 d’une crise au sein du Parti pour la démocratie et le progrès /Parti socialiste (PDP/PS du regretté Pr Joseph Ki-Zerbo).

A la suite des élections législatives (2015) et municipales (2016) le RDS qui est membre de l’Alliance de la majorité présidentielle(AMP), a obtenu 163 conseillers et un député en la personne de sa Majesté le Dima (Empereur) de Boussouma.

Agence d’Information du Burkina