Avec l’appui de la Direction des aménagements paysagers et de la gestion des parcs urbains de la commune de Ouaga, la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’agriculture du Burkina Faso (BICIAB-B) a initié une campagne de reboisement ce samedi 21 juillet 2018 dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou. Cette reforestation qui entre dans le cadre de la responsabilité sociale de l’Entreprise (RSE) de la banque a permis de planter environ 550 pieds notamment Khaya Senegalensis et Cordia Cordifolia sur un hectare (1 ha). Une opération totalement financée par la BICIAB et qui s’inscrit dans une nouvelle dynamique de restauration de la ceinture verte. En plus de ces arbres déjà plantés, elle envisage la réalisation d’un forage pour l’arrosage de ces plantes.

Les effets du changement climatique, la pression humaine liée à croissance démographique et la mauvaise gestion des ressources naturelles, sont entre autres, des facteurs de la dégradation de l’environnement. Pour ce faire, de nombreuses initiatives furent envisagées dans divers domaines en vue d’endiguer le phénomène, parmi lesquelles la création d’une ceinture verte pour la ville de Ouagadougou.
Mais, parlant de la pression humaine sur l’environnement, il est ressorti que la BICIAB utilise environ 8800 rames de papiers chaque année. Ce qui entraîne la destruction d’un hectare d’arbres par an. C’est fort de ce constat, que l’Administrateur directeur général de la BICIAB, Yao Kouassi a initié cette campagne de reboisement.
Pour lui, cette opération entre dans le cadre des activités de la banque appelées Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE). Selon lui, à travers ce geste citoyen, sa structure souhaite renverser la tendance de dégradation de notre écosystème en s’engageant à procéder chaque année, à un reboisement en remplacement des arbres détruits pour la consommation annuelle de papiers équivalent à un hectare (1 ha) de forêt. De par le passé, il avait été privilégié le choix des espèces à croissance rapide telles que l’eucalyptus pour répondre aux besoins pressants du bois-énergétique des populations de la ville de Ouagadougou.

Aujourd’hui, il s’agit, en plus de cette espèce, d’y ajouter d’autres espèces d’ombrage, à plus grande couverture des sols et à forte capacité de structuration et d’ameublement des sols afin de répondre aux besoins des populations.
Armés de pelles, de dabas, et autres matériels, les travailleurs de la BICIAB, les femmes de la brigade verte et les habitants de la localité ont mis en terre environ 550 d’arbres lors de cette campagne de reboisement, dans une tentative de reconstitution du matériel végétal fortement endommagé. Les plantes choisis sont le Khaya Senegalensis et le Cordia Cordifolia en raison de leur résistance face à notre climat et leur capacité à fournir de l’ombre.
Selon le maire de l’arrondissement 4 de Ouagadougou, Anatole Bongougou, l’initiative de la BCIAB est un acte citoyen, un avis que partage le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé, qui a remercié la BCIAB de contribuer ainsi au reboisement et au reverdissement de la capitale.

Avant la plantation, le directeur des Aménagements Paysagers et de la Gestion des Parcs Urbains, Pascal Rouamba, a d’abord prodigué quelques conseils techniques formels de plantation aux participants. À l’entendre, on n’enterre pas la plante avec le sachet. Pour lutter contre les termites et autres parasites, le trou servant de plantation a été traité avec un produit non chimique mais avec du Bio KR.

Saaniayouor Levis KPODA
Kaceto.net