Les peuples burkinabè et ivoirien trouvent leur compte dans le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a déclaré jeudi après-midi, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, à Yamoussoukro où il copréside, demain vendredi, avec son homologue Alassane Ouattara, la septième conférence au sommet du TAC.

Pour le chef de l’Etat burkinabè, d’importants progrès ont été réalisés dans le cadre du TAC. « Depuis que nous avons repris en main cette coopération entre nos deux pays, beaucoup de conventions ont été signées aussi bien à Ouagadougou au Burkina Faso qu’ici à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé.

Roch Marc Christian Kaboré s’exprimait jeudi, en début de soirée, quelques instants après son atterrissage à l’aéroport de la capitale politique de Côte d’Ivoire Yamoussoukro où il a été accueilli par le président ivoirien Alassane Ouattara.

« Cette fois-ci encore, nous allons apprécier les dossiers structurants pour lesquels nous nous sommes engagées de part et d’autres, notamment la question concernant l’autoroute Abidjan-Ouagadougou », a fait remarquer le président Kaboré.

Il a expliqué qu’alors que la Côte d’Ivoire a fait d’importants progrès là-dessus, le Burkina Faso pour sa part, s’attèle, à partir de l’année prochaine, à démarrer cette autoroute.

Pour Roch Marc Christian Kaboré, cette autoroute sera un modèle de projet constructif pour les deux pays, à tout point de vue.

Et d’indiquer que : « Nous sommes tout à fait satisfaits de cette coopération dans laquelle les peuples burkinabè et ivoiriens trouvent leur compte dans la tenue du TAC ».

A l’entendre, avec le TAC, il s’agit non seulement de développer les projets économiques, mais aussi, de renforcer l’amitié entre les deux pays.

De son côté, le président ivoirien a confirmé que globalement les choses se passent bien entre les deux pays dans le cadre du Traité.

« Je considère que les choses se passent bien. Nous continuerons de faire des progrès. Nous en sommes confiants », a-t-il lancé, à la suite de son homologue burkinabè.

Paraphé en 2008 entre les ex-chefs d’État ivoirien et burkinabé, Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré, le Traité d’amitié et de de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso vise à créer un cadre de concertation permanent ainsi qu’un partenariat dynamique entre les deux pays.

Ce cadre de concertation qui se déroule chaque année de façon alternative à Yamoussoukro et à Ouagadougou, entend également renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines politique, sécuritaire, socioéconomique, culturel, judiciaire, etc.

Un conseil de gouvernement ivoiro-burkinabé, co-présidé par les Premiers ministres Amadou Gon Coulibaly (Côte d’Ivoire) et Paul Kaba Thiéba (Burkina Faso), s’est ouvert jeudi matin à Yamoussoukro, située à environ 241 km au Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Agence d’information du Burkina