Le prochain président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) qui sera connu le 11 octobre prochain, aura désormais droit au maximum à deux quinquennats et ne devra pas dépasser 75ans, a appris l’AIB jeudi.

Le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) a rendu public jeudi, les nouveaux textes de la faitière, lors d’une conférence de presse.

Selon le porte-parole du CNPB, Harouna Toguyeni, un nouveau bureau sera élu le 11 octobre 2018, pour remplacer le bureau sortant dont le mandat est arrivé à terme depuis décembre 2017.

Les candidats à la présidence doivent être âgés d’au plus de 75 ans à la date de l’élection et le mandat est désormais limité à deux quinquennats, a ajouté M. Toguyeni.

Selon lui, pour faire acte de candidature à la présidence du CNPB, le candidat doit être de nationalité burkinabè, jouir de ses droits civiques et n’avoir pas été condamné, être ou avoir été membre dirigeant d’une organisation ou entreprise adhérente.

Le candidat doit aussi être proposé par une entreprise ayant deux ans d’ancienneté comme membre du CNPB et être à jour de ses cotisations.

Enfin, le candidat ne doit pas être membre de l’organe dirigeant d’un parti politique, toujours selon Harouna Toguyeni.

M. Toguyeni a ajouté que l’Assemblée générale a également adopté d’autres textes concernant entre autres : la clarification des conditions d’adhésion des entreprises à caractères patronal avec la prise en compte de l’assujettissement à la législation sociale, la meilleure définition des attributions des organes statutaires.

Il y a également la hausse du nombre des membres du bureau, la meilleure définition des droits et devoirs des membres, l’extension des attributions du comité statutaire à la conduite des élections, la hausse des droits d’adhésion de 25 000 francs CFA à 200 000 francs CFA.

Notons que depuis plusieurs mois, des partisans de Apollinaire Compaoré et de Elie Justin Ouédraogo (probables candidats) s’affrontent par médias interposés. Mais aux dernières nouvelles, Elie Justin Ouédraogo se serait retiré de la compétition, ce qui constituerait un boulevard pour le patron de Telecel.

Dans un article de mai 2018, l’Economiste du Faso informait que l’élection du nouveau bureau a été reportée une première fois par crainte de troubles.

Agence d’Information du Burkina/Kaceto.net