L’Observatoire burkinabè des médias (OBM), dans un communiqué rendu public dénonce l’absence de ‘’large concertation’’ et le ‘’manque de transparence’’ dans la désignation des nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC).

L’organe d’autorégulation dit constater que la désignation des nouveaux conseillers ne s’est pas faite sur la base d’une‘’large concertation’’.

La déclaration conjointe de l’Association des journalistes du Burkina (AJB) et du Syndicat autonome des travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) qui disent n’avoir pas été consultés en est une illustration, précise le document.

Selon le communiqué, « diverses réactions parues dans les médias, rapportent que des organisations professionnelles se sont plaint notamment d’un manque de transparence », même si d’autres soutiennent le contraire.

L’OBM s’interroge sur la qualité du nouveau président du CSC, qui n’est pas un professionnel des médias. En clair, l’OBM aurait souhaité un professionnel des médias à la tête de l’institution.

Du reste, l’observatoire s’inquiète de la survie des acquis de l’institution et rappelle à l’ensemble de la classe politique, l’importance et la responsabilité qui incombent au CSC dans la gestion de la communication politique.

« La Majorité présidentielle comme Opposition, chaque entité doit s’efforcer de respecter l’indépendance qui caractérise nos institutions républicaines dont le CSC », souligne le communiqué.

L’OBM appelle par ailleurs la nouvelle équipe, à travailler de concert avec les milieux professionnels.

L’OBM propose aux autorités nationales de bien vouloir convoquer sans délais un comité ad hoc représentatif chargé de procéder à un toilettage consensuel des textes portant loi organique de l’instance officielle de régulation, conclut le communiqué.

En outre a proposé une liste plus représentative qui prenne en compte tous les acteurs du domaine.

AIB