Des commerçants affiliés au CFOP (Chef de file de l’opposition politique) ont accusé mardi, le pouvoir en place « de travailler à augmenter la corruption », obligeant ainsi certains des leurs à déclarer faillite, a-t-on constaté.

« Depuis l’adoption forcée de la loi sur le PPP (Partenariat public- privé en 2017, Ndlr) qui permet de conclure automatiquement les marchés de gré à gré et par entente directe, le pouvoir en place (Mouvement du peuple pour le progrès NDLR) a augmenté la corruption dans notre pays », a argumenté le représentant des commerçants de l’opposition burkinabè, Mahamadi Lompoh.

M. Lompo qui s’exprimait à l’occasion du point de presse hebdomadaire de l’opposition politique, a expliqué que « sous le règne du MPP, la mode consiste à créer des prête-noms comme opérateurs économiques. Du même coup, il y a les uns, qui bénéficient de milliards de marchés avec leurs copains au pouvoir et les autres, obligées de poiroter et même de déclarer faillite ».

Selon le représentant des commerçants de l’opposition, cette situation est très difficile et pour eux et pour le peuple burkinabè.

« Depuis l’arrivée au pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le pouvoir d’achat a augmenté. Cela a contribué à augmenter la misère des Burkinabè », a-t-il insisté.

Il a, par ailleurs, ajouté qu’avec les multiples attaques terroristes touchant plusieurs localités, « les investisseurs hésitent à mettre pied au Burkina Faso et des entreprises nationales plient bagage pour aller tenter leur chance ailleurs ».

Agence d’Information du Burkina