Arrivés le 29 septembre dans le cadre de la visite d’amitié et de coopération entre la Métropole de Lyon et la commune de Ouagadougou, les Lyonnais étaient le 3 octobre dans les locaux de la brigade des sapeurs pompiers de Ouaga. Occasion de s’imprégner des conditions de travail des soldats du feu et d’envisager l’avenir ensemble

Conduite par Max Vincent, vice-président en charge de la coopération décentralisée de la Métropole de Lyon, la délégation lyonnaise a rendu visite à brigade nationale des sapeurs pour s’imprégner des réalités des combattants contre le feu. Les membres de la délégation et leurs amis burkinabè ont ainsi visité les locaux, les matériels d’équipement et la direction générale de la caserne.
La brigade des sapeurs pompiers entretient depuis 2004 des liens d’amitié et de coopération avec l’association Faso feu de Lyon. Ensemble, ils ont eu un entretien qui à huit clos qui a duré une heure, et à l’issue duquel, Marc Vincent, qui représentait le président de la Métropole rentré mardi soir, a fait le point des discussions face aux journalistes. Il a confié que la Métropole de Lyon dispose de compétences dans le domaine des incendies et qu’il était donc normal qu’elle apporte son soutien à la brigade nationale des sapeurs pompier de Ouagadougou à travers l’association Faso feu de Lyon afin de l’aider à accomplir ses missions."On essaie de les aider côté équipement et matériel, également dans la prévention et l’analyse des risques", a t-il expliqué.
Le chef de bataillon et responsable des opérations de la brigade nationale des sapeurs pompiers , Naon Daba s’est réjouit de la visite a profité du micro des journalistes pour remercier les autorités et l’association Faso Feu pour tout le soutien en matériel et en formation dont bénéficient les éléments de la brigade.

S’exprimant au nom du maire de la commune de Ouagadougou, Lazare Tapsoba, président de la Commission environnement et de développement local de la ville de Ouagadougou, espère que la collaboration entre les deux villes sont se renforcer à l’issue de cette visite. Il a lancé un appel aux populations du Burkina à propos des appels inutiles que certains individus font, juste pour "embêter" les pompiers. "Les sapeurs pompiers ont des difficultés au niveau des appels, sur près de 5 000 appels par jour, jour il y a que 20% qui sont des appels sérieux, c’est à dire qui rentrent dans le cadre des vrais accidents. Ce sont des gens qui appellent soit pour s’amuser, soit pour tester leurs appareils et cela perturbe le travail", a indiqué Lazare Tapsoba.
La journée du 3 octobre s’est achevée avec participants de la formation sur les déchets plastiques non ménagers à l’Académie africaine des collectivités territoriales (ALGA).

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net