Cet-après-midi, l’explosion d’une mine artisanale à 8 km sur l’axe Nassoumbou Djibo a causé la mort de deux militaires, un blessé grave et deux blessés légers. L’acte terroriste, qui n’a pas été revendiqué, participe du harcèlement auquel sont soumis les populations de la région du Nord et du sahel depuis plusieurs mois.
La semaine dernière, les habitants de Béléhédé et de Togomael ont quitté leurs lieux d’habitation pour Djibo suite à un ultimatum que les propagateurs du mal leur ont lancé et qui expirait dimanche dernier.
De bonnes sources, seuls les enfants et les femmes sont restés dans ces deux localités, les hommes ayant préféré se mettre à l’abri en attendant de trouver une solution à la situation dès la fin des récoltes.
Hors mis les agents vétérinaires qui continuent de mener leurs campagnes de vaccinations du bétail, l’activité administrative est au ralenti dans cette zone.

Kaceto.net