Initialement prévue les 8 et 9 septembre prochain à Paris, la table-ronde des bailleurs de fonds publics et privés, visant à mobiliser les ressources pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES) aura finalement lieu les 7 et 8 décembre 2016. D’après une source au ministère de l’Economie et des finances, ce report est dû à des raisons de calendrier.

Adopté en conseil des ministres le 20 juillet, le PNDES 2016-2020, qui est désormais le nouveau référentiel en matière de développement économique et social du Burkina, prend le relai de la SCADD, arrivée à échéance en 2015.
La rédaction du document a été bouclée en mai, puis il a été discuté par les partenaires sociaux et internationaux lors des assises nationales organisées à Ouaga le 20 et le 21 juin dernier. Il est bâti autour de trois axes stratégiques et vise, selon le communiqué du gouvernement « à réformer les institutions et à moderniser l’Administration, à développer le capital humain et à dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et l’emploi ».
Inspiré du programme présidentiel, le besoin de financement du PNDES est estimé à 12 850,2 milliards de FCFA, dont 65,3% assuré sur les ressources publiques burkinabè, 22,6% par des fonds extérieurs et les 12,1 % restants sur une levée de fonds sur le marché de l’Uemoa. Le Plan a été élaboré sur une prévision de taux croissance réel de 7,3% sur la période 2016-2019, grâce à une transformation de l’économie à même de créer à terme, 130 000 emplois par an.

Kaceto.net