La nouvelle a vite été relayée dans les médias et sur les réseaux sociaux : cet après-midi du 5 décembre , la justice française s’est déclarée favorable à l’extradition vers le Burkina de François Compaoré, demande introduite par la justice burkinabè dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo le 13 décembre 1998 alors qu’il enquêtait sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur du frère cadet de Blaise Compaoré. Une nouvelle qui apporte du baume au cœur de ceux qui se battent depuis 20 ans pour que justice soit rendue à notre confrère et ses trois compagnons qui avaient été sauvagement assassinés à Sapouy, à une centaine de km dans le centre-Ouest du Burkina.
Mais il faudra encore attendre avant d’accueillir François Compaoré à Ouaga. Sitôt le verdit connu, ses avocats ont immédiatement interjeté, suspendant du même coup l’exécution de la décision d’extradition. Mieux pour François Compaoré, le contrôle judiciaire auquel il était astreint est maintenant levé et il est désormais libre d’aller et venir comme il le souhaite, en attendant l’examen du pourvoi qui pourrait intervenir en 2020 voire, 2021.
La justice, dit-on, est comme une vieille dame ; elle prend son temps pour avancer, mais arrive toujours à destination

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