Lors d’un point de presse hier, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a annoncé que la « Coalition Zeph 2015 », regroupant les partis qui l’avaient soutenu à la présidentielle de novembre 2015, allait organiser les 29 et 30 septembre 2016, « une conférence nationale des insurgés ». Cette rencontre vise, a t-il justifié, à « offrir à tous ceux qui se sont battus et qui continuent de se battre pour le vrai changement, un espace de réflexion et d’introspection sur l’état des acquis de l’insurrection populaire de fin octobre 2014 ».

Une initiative que désapprouve le président du Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, qui estime, sur sa page Facebook, qu’au contraire, une telle conférence « contribuerait certainement à approfondir les divisions et les dissensions entre Burkinabé ».

Le Burkina Faso post insurrectionnel a besoin de se reconstruire avec l’apport de tous ses filles et fils sans aucune exclusion. Pour ce faire, nous devons tous travailler résolument à la réalisation d’une véritable réconciliation nationale pour une unité nationale et une cohésion sociale sans faille afin de garantir un avenir viable à notre cher pays. Organiser une conférence nationale des insurgés contribuerait certainement à approfondir les divisions et les dissensions entre burkinabé d’où notre proposition de tenir des assises nationales inclusives afin de redéfinir le type d’Etat et le type de citoyen que nous voulons tous pour le Burkina Faso. L’insurrection est terminée, regardons ensemble autrement notre avenir.

Ablassé Ouédraogo, président du Le Faso Autrement
Kaceto.net