La salle de réunion du « Projet BKF » de Orodara a servi de cadre, le mardi 27 novembre 2018, à la tenue d’un forum sur l’incivisme. L’initiative est du National Démocratique Institute (NDI).

« L’incivisme dans la circulation routière dans la ville de Orodara », tel était le thème du forum, tenu le 27 novembre 2018 à Orodara. Un forum d’échanges qui s’inscrit dans le cadre du programme de promotion du civisme, prévention et gestion de conflits communautaires dans la commune de Orodara dont la mise en œuvre est assurée par le National Démocratique Institute (NDI) avec le concours financé de l’USAID. Ce programme vise à promouvoir les valeurs et les principes démocratiques et à sensibiliser le public à l’engagement citoyen constructif, à la prévention et aux mécanismes de résolution pacifique des conflits.

Il couvrira un certain nombre de localités urbaines et rurales des régions des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest, du Nord et du Sahel. Le choix de la cité du verger pour la présentation de ce programme a été positivement apprécié par les autorités communales et coutumières qui se sont engagées à accompagner le NDI dans la mise en œuvre dudit Projet. A en croire, le 1er adjoint au maire de Orodara, Abdoulaye Traoré, la situation géographique de la cité du verger l’expose à l’insécurité routière. En effet, a-t-il dit, située sur la route nationale N°8 (RN8) et ouverte à un trafic routier international, la ville et sa population vivent au quotidien des accidents avec des conséquences assez désastreuses. C’est pourquoi, il a porté un doigt accusateur sur le non respect des panneaux de signalisation, la conduite en vitesse et en état d’ébriété, l’occupation anarchique des voies qui obstrue les panneaux de signalisation et qui réduit l’espace de circulation prévu sur les routes.

Enfin, il a salué a sa juste valeur, la ténue de cette activité dans sa cité par le NDI. Une activité qui, selon lui, vient en contribution aux efforts du gouvernement dans le cadre de la sensibilisation, de l’éducation et de l’encadrement des populations. Dans la même veine, la représentante de l’USAID, Linda Truder a laissé entendre que ce programme est considéré comme une contribution de réponse aux besoins de renforcement de la démocratie mais aussi au dessus du civisme, de la paix sociale et de la sécurité comme « il nous a été donné de constater ces dernières années ». Selon elle, sans paix, sans sécurité aucun évènement n’est possible.

Pour ce faire, elle estime que les activités qui seront mise en œuvre contribueront à une responsabilisation des acteurs à un changement de comportement. Les principaux bénéficiaires de cette activité sont des élèves, des transporteurs, des conducteurs de tricycles, des personnes vivant avec un handicap, des autorités coutumières et religieuses, des organisations de la société civile, des autorités administratives et des femmes.

AIB