Pourquoi le prix du ciment est élevé ? Pourquoi l’énergie coute si cher ? Pourquoi la pression économique est si forte ? Ces questions se posent aux burkinabè dans leur grande majorité sans qu’une réponse convaincante ne leur soit accordé. Il faut dire que les politiciens burkinabè sont d’une grande paresse. Ils ne mettent pas en place des politiques de création de richesse pour le pays. Pas de grandes usines, pas de grandes entreprises.

La solution de la paresse est d’ouvrir le pays à ceux qui ont l’argent, bien souvent des opérateurs économiques étranges, qui viennent créer leurs entreprises avec des facilités que nous sommes les seuls à offrir dans la sous-région. Ces entreprises à l’aide de procédés à la limite de la légalité arrivent à rapatrier le maximum de leurs revenus dans leurs pays d’origines. Ces entreprises se sucrent, l’Eta burkinabè se frotte les mains grâce aux taxes reçus et entre les deux, le citoyen devient vache à lait ou esclave, tant il est exploité sur le plan du travail.
Entre les entreprises de placement ou d’intérim, les entreprises fictives, les contrats à durée déterminée à répétition et un droit du travail permissif, l’on a l’impression que les politiciens se foutent pas mal des travailleurs et le moins que l’on puisse dire est que les chefs d’entreprise en abusent. L’économie burkinabè ne saurait évoluer dans ces conditions.
Il est plus que temps que les politiciens se sortent les doigts du nez, pour mettre en place de réelles politiques de croissance économique et de développement humain. Cela passe par la valorisation des travailleurs en relisant le code du travail, par la création de grosses entreprises, de grandes usines de transformation de nos produits en valorisant surtout le capital humain burkinabè. Il n ya pas un seul domaine d’activité dans lequel le Burkina a un leadership incontesté ; que ce soit dans le commerce, l’industrie, l’agriculture ou encore la culture. Les politiciens doivent se montrer ambitieux et travailleur à l’image de Thomas Sankara qui avait réussi en quatre ans, donné des couleurs à l’économie burkinabè.

Wendkouni