Le nouveau ministre de l’Agriculture Salifou Ouédraogo a placé lundi, sa gestion sous les signes de la transparence, de l’exemplarité et de l’intégrité.

« J’ai conscience que la tâche est ardue et les défis sont nombreux et complexes mais je m’engage à privilégier l’esprit d’équipe, la ponctualité, la transparence, l’exemplarité, l’intégrité et le respect de la hiérarchie », a déclaré Salifou Ouédraogo.

Le nouveau ministre de l’Agriculture et des aménagements hydroagricoles s’exprimait lors de sa prise de service. « Je vous rassure de tout mon engagement et ma détermination à contribuer aux changements qualitatifs et à la transformation structurelle de notre agriculture », a-t-il ajouté.

M.Ouédraogo a indiqué qu’il va prêter une attention sur certains points tels que l’intensification de la production agricole, l’opérationnalisation de l’usine de montage des tracteurs et l’usine de fabrication d’engrais à base de phosphate naturel.

Il a invité les ONG, les associations, les partenaires techniques et financiers et le personnel à soutenir davantage le département.

Le ministre sortant Jacob Ouédraogo s’est réjoui des trente-six mois passés au sein du ministère car, selon lui, avec l’accompagnement de tous, il y a eu des réalisations appréciables dans l’aménagement hydro-agricole et l’irrigation, la prévention des crises alimentaires et nutritionnelles et l’économie agricole.

A l’écouter, ces efforts ont permis l’aménagement de 14.000 hectares de bas-fonds et 5.000 hectares de périmètres irrigués, la mise à disposition de 36.000 tonnes d’engrais et de 36.000 animaux de traits, l’institutionnalisation d’une journée mondiale des légumineuses par l’assemblée générale de l’Onu dont la première célébration aura lieu à Meguet dans le plateau central le 11 février 2019.

Il a poursuivi que malgré ces efforts, le ministère à de nombreux défis à relever.

« Des efforts doivent être déployés pour améliorer la résilience de l’agriculture aux risques agricoles et aux catastrophes naturelles, améliorer la liaison production-marché et faciliter l’accès des producteurs aux intrants de qualité et au financement », a-t-il fait savoir.

Le Burkina Faso a procédé à la formation d’un nouveau gouvernement suite à la démission du gouvernement Paul Kaba Thiéba III le vendredi 18 janvier 2018.

Un nouveau Premier ministre du nom de Christophe Joseph Dabiré a été nommé par le président du Faso Roch Kaboré le 21 janvier, suivi de la composition du nouveau gouvernement le 24 du même mois.

Agence d’Information du Burkina.