Le Premier ministre, Christophe Marie Joseph DABIRE, a reçu dans la matinée du 8 février 2019, une délégation du Médiateur du Faso avec à sa tête Sarah SEREME / SERE, présidente de ladite institution. Les échanges ont porté sur le renforcement du dialogue et de la cohésion sociale au Burkina Faso. A l’occasion, les rapports (2015, 2016 et 2017) de l’institution ont été remis au Chef du Gouvernement. Le Médiateur du Faso a aussi plaidé pour le rayonnement de l’institution à travers un accompagnement conséquent de l’Etat.

Après le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) et le Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale (HCRUN) le jeudi 07 février, c’est au tour du Médiateur du Faso d’être reçu par le Chef du Gouvernement. Une audience qui intervient dans le cadre de la concertation que Christophe Joseph Marie Dabiré a entamé avec les structures de médiation de notre pays dans la perspective du renforcement de la cohésion et du dialogue sociale. La Présidente saisira cette occasion pour remettre les rapports d’activités de l’institution à Christophe Joseph Marie Dabiré.
« Nous sommes venus féliciter le Premier Ministre pour sa nomination, lui réitérer nos vœux et surtout lui remettre le rapport du Médiateur du Faso que nous avons préalablement remis au Chef de l’Etat ». C’est en ces termes que madame le Médiateur du Faso a résumé l’objectif de cette audience qu’a bien voulu accorder le Chef de l’exécutif.
Sarah SEREME/SERE, a estimé qu’en plus de cette remise de rapports, la collaboration entre son institution et le pouvoir exécutif doit s’intensifier pour des réponses plus actives quant « aux différentes correspondances envoyées aux différents ministres ».
Et de poursuivre que « parfois, il y a des questions qui peuvent fâcher mais il est essentiel que dans une république, toutes les institutions jouent pleinement leur rôle. Il y a un besoin de beaucoup de coordination pour agir pour le bien-être des populations du Burkina Faso. Nous accompagnons l’exécutif mais aussi nous l’interpellons sur des disfonctionnements ou sur des abus de pouvoirs qui peuvent exister », a-t-elle indiqué. Elle a par la suite dévoilé les missions de l’institution dont elle a la charge en précisant que : « Nous sommes des défenseurs et des avocats des citoyens face à la super puissance de l’Etat et nous sommes tenus de jouer ce rôle d’interface. Tout cela ne peut que contribuer à avoir un climat social apaisé et à agir pour cette cohésion nationale dont nous avons tant besoin au Burkina Faso surtout face à toutes ces attaques et ses défis sécuritaires ».
Le médiateur du Faso a sa place dans le paysage institutionnel du Burkina Faso, contrairement à ce que pensent certains, a dit Sarah SEREME/SERE, pour qui cette institution a une mission noble et à ce titre, elle devra bénéficier d’un accompagnement conséquent de l’Etat pour mener à bien sa mission.
Le Médiateur du Faso dit prendre toute la mesure de la situation que traverse le Burkina Faso, notamment la question sécuritaire et la cohésion sociale pour lesquelles son institution joue sa pleine partition. Son souhait est que l’ensemble des burkinabè se départissent des intérêts individuels pour s’inscrire dans une logique de paix, de concorde pour sauver la mère patrie.

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Premier ministère